Le glyphosate est-il cancérogène ?

Citations des agences de sécurité sanitaires

CIRC / Centre international de recherche sur le cancer [20 mars 2015]

- Il existe des preuves solides (strong evidences) que le glyphosate cause une génotoxicité. [p 77]

- Il existe des preuves suffisantes de cancérogénicité du glyphoste sur les animaux de laboratoire. [p 78]

- Il existe des preuves limitées chez l'homme de la cancérogénicité du glyphosate. Une association positive a été trouvée pour le lymphome non-hodgkinien. [p 78]

- Le glyphosate est probablement cancérogène pour l’homme (groupe 2A). [p 78]

BfR / Agence allemande de sécurité sanitaire [31 août 2015]

- Le glyphosate n'induit pas de mutations in vivo et aucune classification de risque de mutagénicité n'est justifiée selon les critères CLP. [Préface iii, Abstract]

- Le poids des preuves suggère qu'il n'y a pas de risque cancérogène lié aux usages prévus de l’herbicide et, en outre, qu’aucune classification de danger pour la cancérogénicité n'est justifiée pour le glyphosate selon les critères CLP. [Préface iii, Abstract]

EFSA / Autorité européenne de sécurité alimentaire [12 novembre 2015]

- En tenant compte de la qualité et de la fiabilité de toutes les données disponibles, l'évaluation par les pairs de l'EFSA a conclu qu'il est improbable que le glyphosate soit génotoxique in vivo et n'exige pas de classification de danger concernant la mutagénicité selon le règlement CLP. [p 3]

- Le glyphosate n'a pas présenté de potentiel génotoxique et aucune preuve de cancérogénicité n'a été observée chez le rat ou la souris. [p 10]

- L'EFSA a conclu qu'il est improbable que le glyphosate présente un risque cancérogène pour l'homme et les éléments de preuves ne justifient pas de classification en ce qui concerne son potentiel carcinogène selon le règlement (EC) No 1272/2008. [p 1]

Anses / Agence française de sécurité sanitaire [9 février 2016]

- Le niveau de preuve pour associer le glyphosate à un risque augmenté de lymphome non-Hodgkinien est limité chez l’homme. [p 4]

- Au vu de l’ensemble des résultats, le niveau de preuve de la génotoxicité du glyphosate chez l’animal peut être considéré comme relativement limité. [p 5]

- Le groupe de travail estime que l’analyse qui a été conduite montre que le niveau de preuve de cancérogénicité chez l’animal et chez l’homme peut être considéré comme relativement limité et ne permet pas de proposer un classement 1B dans le cadre de l’application des critères du règlement (CE) n° 1272/2008. [p 5]

JMPR / Réunion mixte de la FAO et de l’OMS sur les résidus de pesticides [16 mai 2016]

- Le poids global de la preuve indique que l'administration de glyphosate et de ses produits de formulation à des doses aussi élevées que 2000 milligrammes par kg de poids corporel par voie orale [...], n'a pas été associée à des effets génotoxiques dans une écrasante majorité des études menées chez les mammifères. [p 2]

- Le JMPR a conclu qu’il est improbable que le glyphosate soit génotoxique aux expositions alimentaires anticipées. [p 2]

- Compte tenu de l'absence de potentiel cancérogène chez les rongeurs à des doses pertinentes pour l'homme et de l'absence de génotoxicité par voie orale chez les mammifères et compte tenu des preuves épidémiologiques d'expositions professionnelles, le JMPR a conclu que le glyphosate est peu susceptible de présenter un risque cancérogène pour l'homme à travers le régime alimentaire. [p 2]

NZ EPA / Autorité de protection de l’environnement de Nouvelle Zélande [août 2016]

- En raison de l'incohérence des résultats des études sur l'exposition au glyphosate et le lymphome non-hodgkinien et de l'absence d'association dans l'étude la plus vaste et la plus robuste, il n'y a aucune preuve convaincante d'une association entre l'exposition au glyphosate et le développement du cancer chez les humains. [p 1]

- Toutes les études réalisées selon les lignes directrices d'essais internationalement reconnues n'ont pas trouvé de preuve d'un effet génotoxique du glyphosate. [p 2]

- Il a été conclu que le poids de la preuve indique que le glyphosate n'est pas génotoxique. [p 2]

- Il est conclu que le poids global de la preuve indique que le glyphosate n'est pas cancérogène. [p 15]

- La conclusion générale est que -se basant sur une approche fondée sur le poids de la preuve, tenant compte de la qualité et de la fiabilité des données disponibles- il est improbable que le glyphosate soit génotoxique ou cancérogène pour l'homme et il ne ne mérite pas d’être classé comme cancérogène ou mutagène selon la loi HSNO. [p 16]

US EPA / Agence américaine de protection de l’environnement [12 septembre 2016]

- En se basant sur le poids de la preuve, l'agence a déterminé que les tumeurs observées dans les études de cancérogénicité chez le rat et la souris pour le glyphosate ne sont pas considérées comme liés au traitement. [p 96]

- Les données de génotoxicité sont hautement reproductibles et cohérentes avec une démonstration claire que le glyphosate n'a pas de mécanisme d'action mutagénique. [p 136]

- Le soutien le plus fort appuie la mention «non susceptible d'être cancérogène pour l'homme» à des doses pertinentes pour l'évaluation des risques pour la santé humaine. [p 140]

APVMA / Autorité australienne des pesticides et des médicaments vétérinaires [septembre 2016]

- L’AMPVA a conclu que le glyphosate ne présente pas de risque cancérigène chez l’humain. [p 3]

- L'exposition au glyphosate ne présente pas de risque cancérogène ou génotoxique pour l'homme. [p 9]

- Le poids des preuves indique que le glyphosate n’est pas carcinogène pour les animaux de laboratoire et n’est pas génotoxique. [p 41]

FSCJ / Commission japonaise de sécurité des aliments [30 septembre 2016]

- Le glyphosate ne présente ni neurotoxicité, ni cancérogénicité, ni toxicité pour la reproduction, ni teratogénicité, ni génotoxicité. [p 1]

ECHA / Agence européenne des produits chimiques [15 mars 2017]

- Le comité d'évaluation des risques n'a pas trouvé de preuves suffisantes pour soutenir un mécanisme d'action génotoxique du glyphosate et a conclu, d'après les données épidémiologiques et les données d'études à long terme chez le rat et la souris, qu’aucune classification de danger pour la cancérogénicité n’est justifiée pour le glyphosate selon les critères CLP. [p 6]

ARLA / Agence canadienne de réglementation de la lutte antiparasitaire [28 avril 2017]

- Le glyphosate n’est pas génotoxique et il est peu probable qu’il présente un risque de cancer pour les humains. [p 1]

- L’ARLA n’a relevé aucun potentiel génotoxique pour le principe actif qu’est l’acide glyphosate. [p 20]